Avec Céline Fremault, on a déposé une résolution pour faire de la Région bruxelloise une capitale "scoutisme friendly". Plusieurs demandes :
1° ⛺️ Favoriser fiscalement la rénovation d'endroits de location 2° 🔎Lancer un label et un site reprenant les différents endroits à Bruxelles et assurant un minimum d'infrastructures d'accueil 3° 🗺La mise à jour d'une carte reprenant les espaces verts bruxellois 4° 🗣Créer un "Conseil de la jeunesse" pour favoriser le dialogue entre le secteur jeunesse et le gouvernement.
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Créer une association bruxelloise du scoutisme, instaurer un « Conseil de la Jeunesse » et actualiser la carte des espaces verts et des plaines de jeux. Ces trois propositions sont inscrites dans la résolution déposée mercredi par les deux députés cdH. Tout part d’un constat établi par la Fédération des Scouts : la Région bruxelloise manque d’infrastructures pour accueillir les scouts et les mouvements de jeunesse des autres régions du pays. Ce cri d’alarme, qui a pris la forme d’un mémorandum, n’a pas manqué d’alerter les membres bruxellois du cdH. Les députés Céline Fremault et Christophe De Beukelaer ont été scouts dans leur jeunesse. (Leurs totems et qualis sont respectivement Hermine Flamboyante et Ocelot Dartagnan.) Ils ont décidé de saisir cette problématique en déposant une proposition de résolution le mercredi 19 février, à quelques jours de l’anniversaire de Robert Baden-Powell, le fondateur du mouvement scout.
Trois points de départ
Se basant sur le fait que la Belgique présente un des taux les plus élevés de jeunes investis dans une organisation de jeunesse scoute dans le monde et que la Région de Bruxelles-Capitale possède près de 130 unités scoutes, les députés cdH signalent que la région aurait tout intérêt à se pencher sur la question. « Pour la région, il s’agit d’une vitrine intéressante », écrivent-ils. « Le scoutisme doit être un élément de cohésion sociale. De nombreuses troupes accueillent des personnes porteuses d’un handicap », prend en exemple Hermine Flamboyante. « C’est une carte de visite énorme. Cela permet aux jeunes impliqués de développer de nombreuses compétences », confirme Ocelot Dartagnan.
Trois principaux écueils viennent cependant brider le potentiel régional et le dynamisme du scoutisme à Bruxelles. Les anciens scouts pointent le manque de disponibilité et l’absence de rénovation de locaux d’hébergements. Ils soulignent la trop faible collaboration avec les pouvoirs publics et déplorent le fait que la cartographie existante des espaces verts soit trop peu connue.
Demandes aux gouvernements
Les deux députés demandent donc au gouvernement bruxellois que soit créée une association bruxelloise collaborant avec ses homologues wallonne et flamande. Celle-ci serait chargée de prospecter au sein des 19 communes afin d’inciter à la création de nouveaux bâtiments collectifs pour héberger des troupes scoutes. Cette association disposerait d’un site web permettant de retrouver et de louer facilement ces endroits d’hébergement temporaire.
Le second point de la résolution est l’instauration d’un « Conseil de la Jeunesse » où seront notamment représentés les mouvements de jeunesse. Dès lors, une rencontre officielle entre les représentants des mouvements de jeunesse, le gouvernement et les députés serait organisée chaque 22 février lors de la Journée mondiale du scoutisme, afin de connaître les revendications du secteur.
Le troisième point est en quelque sorte un suivi d’une action qui avait été initiée par Céline Fremault lorsqu’elle était ministre de l’Environnement. La demande consiste à rééditer la carte IBG’eunes et la carte Plaines de jeux et d’en faire la promotion auprès des organisations de jeunesse en collaboration avec Bruxelles Environnement.
Une demande basée sur l’observation que certains espaces verts sont plus usités que d’autres par les groupes de scouts, nonobstant le potentiel vert réel offert par la région bruxelloise.
Les Humanistes demandent également au gouvernement – fédéral, cette fois – de favoriser fiscalement les organisations de jeunesse en leur permettant de bénéficier d’une TVA réduite à 6 % pour la rénovation de leurs locaux.
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